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Rencontre avec Kenneth BASCOUR - Les cyclopades

 

Kenneth : « J’ai pris l’habitude d’utiliser le vélo lorsque j’habitais à Bruxelles, pour mes trajets du quotidien. Ensuite, j’ai commencé à voyager à vélo. Mon premier grand voyage, je l’ai fait en 2018 : je suis allé jusqu’à Copenhague. J’ai quand même eu 10 jours de pluie… Dans ce type de séjour, on sort de son confort et on avance à la force des jambes. J’y ai découvert mes capacités. Ce qui est bien au Danemark, c’est qu’il y a beaucoup de cabanes à disposition pour se reposer. J’ai pris goût à l’aventure. Je pratique régulièrement le « bike packing », c’est-à-dire que je pars « léger » avec deux sacs accrochés à la selle ou au guidon. Avec le confinement, j’ai eu le projet d’aller plus vers le sud. C’était l’année dernière. J’ai quitté Rendeux en direction du Luxembourg, puis vers la France, l’Allemagne, l’Autriche, j’ai traversé le Tyrol, l’Italie, j’ai longé la côte adriatique puis j’ai rejoint la Croatie, la Bosnie, la Bulgarie pour enfin arriver à la Mer noire. Au total, je suis parti 82 jours et j’ai parcouru 4973 km à vélo. Le retour s’est fait en car (33 heures de route) ».

 

Au cours de ses aventures, Kenneth a eu l’occasion de faire de belles rencontres : « Les gens étaient intrigués et venaient vers moi. Un vélo : cela incite à discuter. En Allemagne, j’ai été invité par une famille à passer deux jours dans un refuge en montagne. On a mis le vélo sur leur jeep et j’ai passé deux journées avec eux. En Grèce, j’ai été invité à la Pentecôte orthodoxe et j’ai partagé le festin au village. Dans les Balkans, il n’y a pas encore beaucoup de touristes, les gens sont généreux et ils me proposaient très souvent une tasse de café. A chaque fois, on se débrouille, on parle un peu anglais, on fait beaucoup de gestes… ».

Un tel voyage se passe-t-il sans encombre ? « C’est certain que les problèmes techniques sont nombreux. Par exemple, j’ai eu la chaîne du vélo qui a explosé en montagne, j’étais seul et à 20 km d’un magasin… Heureusement, j’ai croisé d’autres cyclistes qui ont été me chercher une nouvelle chaîne ! Une autre fois, alors que j’étais en montagne et en pleine tempête de neige, c’est le bras du porte-bagage qui a lâché… Là, j’ai failli « péter un câble… » Plus tard, un représentant de la firme qui fabrique ce type de porte-bagage m’en a offert un nouveau ! ».

Les futurs projets ? « Dans deux ans, je voudrais partir en Mongolie et aller au Japon. Il me faut une bonne préparation ».

Les Cyclopades, qu'est-ce que c'est ? 

Kenneth est aussi un jeune entrepreneur. Au travers de sa passion, il a lancé sa propre agence de cyclotourisme : « Les Cyclopades ».

« L’idée, c’est de proposer des voyages à vélo à des prix démocratiques. Je m’adresse à un public à partir de 18 ans. Les participants ont la possibilité de bénéficier du matériel tel que les vélos, les tentes, … Ils ne doivent donc pas investir des sommes importantes pour l’équipement. Je prépare l’itinéraire, je fais la check-list et j’accompagne les participants pendant tout le séjour. Je leur apprends à ménager leurs forces, à organiser un bivouac, … Il y a différents trajets possibles en Wallonie. Je voudrais en priorité faire découvrir l’Ardenne et les Cantons de l’Est ».

Kenneth explique : « Ce style de voyage, c’est un genre à part entière : on se déplace lentement, par tous les temps. On fait des rencontres inattendues. Chaque lieu découvert est une récompense de l’effort accompli. Je voulais aussi proposer une formule pour voyager de manière écologique. J’aimerais que cela donne une image jeune et dynamique de la région. J’aimerais aussi aider les gens à être autonomes et à se dépasser, leur donner la soif de découvrir ».